Après un événement, quelle que soit sa nature, le silence qui suit est encore chargé d’émotion. Ce silence d’après, titre du recueil, est emprunté à l’une de mes nouvelles. Dans celle-ci, le silence est matériellement réel puisqu’il est la conséquence d’une terrible cacophonie !…sa symbolique n’en est que plus forte. Pour la dernière fois, un gardien de phare prend son service ; il va se souvenir des moments essentiels de sa vie. / Un jeune homme, perdu dans la Forêt Noire, rencontre une femme sublime…rêve ou réalité ? / Dès le lever, une autre femme songe à certains aspects de sa vie trépidante, à ses réussites, à ses échecs…à la journée qui l’attend où elle doit prendre des décisions irrévocables. Ce sont là, trois exemples de tranches de vies décrites dans mes nouvelles. D’observations en constructions inventives, j’aime suivre au quotidien ou dans leurs rêves mes personnages ; j’aime les gens…ceux qui souffrent, ceux qui aiment.
note de l'éditrice Laure Ménoreau
La vie est un roman ? Non, la vie est une succession de nouvelles…Cet ouvrage est en deux parties : la première du Silence d’Après ressemble à un grenier dans lequel Yannick aurait rassemblé ses sujets de prédilection. Il nous offre ainsi des nouvelles éclectiques tour à tour tendres, sensuelles ou poétiques, cocasses ou dramatiques. Ce qui lui importe c’est de rendre une atmosphère, de donner une âme aux lieux pour y peindre des personnages de caractère. Il y réussit fort bien. L’avantage d’un recueil de nouvelles est de pouvoir se lire dans l’ordre ou le désordre…mais le choix de l’auteur est-il innocent ?
La seconde partie "Et Puis Le Silence Devient Solitude" nous propose des textes courts relatant quelques fragments de la vie d’un père seul avec ses enfants. Cela pourrait être banal mais c’est tout le talent de l’auteur de les rendre émouvants, pleins à la fois d’amour, de désespoir et de tendresse.